Baudelaire...
Me sachant aux prises avec mes vieux démons, mon frère m'avait envoyé un texte d'un poète français qui l'avait touché. Ce texte en prose parlait d'un vieux saltimbanque égaré aux marges d'une fête de forains...
"Mais quel regard profond, inoubliable, il promenait sur la foule et les lumières, dont le flot mouvant s'arrêtait à quelques pas de sa répulsive misère ! Je sentis ma gorge serrée par la main terrible de l'hystérie, et il me sembla que mes regards étaient offusqués par ces larmes rebelles qui ne veulent pas tomber."
Je ne connaissais pas Baudelaire, mais mon frère avait vu juste.
Ce poème parlait de moi.